En septembre, la Fondation for Environment Stewardship (FES) était à la Semaine du Climat à New York. Cet article est le premier de trois articles partageant l'expérience et les réflexions de Kat (directrice générale) et Jess (directrice de programme) à la People’s March, et ce que c'était d'être avec plus de 75 000 personnes sur le terrain, militant pour l'action climatique.
Description : Kat, directrice exécutive, lors de la marche de la Semaine du climat de New York pour mettre fin aux combustibles fossiles, brandissant une pancarte en faveur de la justice climatique.
Le 15 septembre, Jess, notre directrice de programme et moi-même avons atterri à New York pour la Semaine du climat. Notre voyage s'inscrit dans la lignée d’une récente réunion du personnel à Vancouver, où nous avons discuté du futur de FES à l’horizon 2030. Cette même réunion nous a permis d’établir une stratégie pour aborder la Semaine du Climat à New-York afin de continuer d'amplifier, d'apprendre et de collecter des fonds.
Chez nous, au Canada, une vague de coalitions portées par des citoyens a émergé. Se mobilisant en faveur d'une transition juste loin des énergies fossiles. Dans ce contexte, au début de l'été, nous avons mis en place des subventions aux assemblées pour soutenir des initiatives locales similaires et des groupes communautaires pour qu'ils puissent participer à ce type de rassemblements.
Description : Le logo de Youth Harbour (un projet de la FES) sur une affiche de Vendredis pour le Climat - St. John's, présenté sur l'Instagram de Tim Baker.
Bien que le cœur de notre action batte au Canada, nous avons ressenti le devoir de rejoindre les grèves à New York. Plus que des manifestations spontanées ; on parlait ici de manifestations coordonnées avec des événements d’ampleur mondiale tels que l'Assemblée générale des Nations unies et le Sommet des Nations unies sur les objectifs de développement durable. Ils conduisent tous au Sommet du Secrétaire général des Nations unies sur l'ambition climatique.
En sortant du métro new-yorkais, la scène était saisissante. Plus de 75 000 personnes, unies par une vision commune pour notre planète, marchaient comme une seule personne. Les rues résonnaient d’un esprit solidaire : des enfants dans des espaces sécurisés, des volontaires partageant leurs ressources et un concert de voix s'élevant à l'unisson. Chaque pas témoignant du pouvoir de l'action collective.
Description: Demonstrations of people on the street in New York for Global Climate Strike.
La veille de la marche, j'avais été attirée par la comédie musicale "Here Lies Love" à Broadway, un récit de l'ère Marcos aux Philippines. Au-delà de la controverse, cette pièce mettait en lumière la révolte populaire philippine de 1986 appelée "People Power" ou révolution jaune, au cours duquel des citoyens ont renversé pacifiquement un régime oppressif. Une réplique poignante demeura dans ma pensée : "Dieu trace des lignes droites avec des lignes tordues". En marchant dans New York, le message de la pièce s'est mêlé à notre mission. Nous avons marché pour les personnes vulnérables, pour les générations futures et sur les traces de nos ancêtres qui croyaient en la force du peuple.
Alors que notre mouvement prend de l'ampleur, nous devons nous poser la question suivante : Quand ceux qui sont assis dans leur tour d'ivoire entendront-ils vraiment le grondement du peuple ?
C'est ainsi que nous avons commencé notre semaine, pleines d'énergie et prêtes à faire bouger les choses.