Clubs de lecture et élargissement des horizons avec the Sustainability Book Club

Par | Jan 16, 2025 | Histoires d'impact

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Il n'est pas nécessaire de travailler dans le secteur de l'environnement ou d'étudier les sciences de l'environnement pour être un activiste climatique. En fait, le mouvement pour le climat est renforcé par la diversité des connaissances, des expériences et des relations, et il prospère grâce à des militants de toutes les disciplines. Mais pour les élèves post-secondaire, leur programme d'études peut devenir le seul centre d'intérêt. En particulier dans les programmes qui laissent peu de place aux cours facultatifs, les élèves peuvent avoir l'impression de ne pas avoir le temps ou l'espace nécessaire pour élargir leur point de vue sur la crise climatique. 

Afin de permettre aux élèves d'aborder les concepts de durabilité dans un cadre favorable et sans pression, Le Bureau du développement durable de l'université Ontario Tech a organisé son premier Sustainability Book Club (Club de lecture sur la durabilité). Isabel Savransky, qui a coordonné le club de lecture, s'est rendu compte que les élèves qui ne sont exposé.es que de manière indirecte aux discussions sur le développement durable n'ont souvent pas abordé certains aspects de ce domaine, en particulier la justice environnementale et le racisme environnemental. Pour le premier club de lecture sur le développement durable, elle a donc choisi le livre d'Ingrid R.D. Waldron, There’s Something In The Water: Environmental Racism in Indigenous & Black Communities.

Utilisant la Nouvelle-Écosse comme étude de cas, Waldron décrit comment le colonialisme, le racisme, le néolibéralisme et le capitalisme ont eu un impact sur la vie, la terre et la santé des communautés autochtones et noires. Pour les élèves qui viennent d'être initié.es au concept de racisme environnemental, il s'agit d'une illustration claire de la manière dont les impacts du changement climatique et les dommages environnementaux ne sont jamais répartis de manière égale. De plus, le livre démontre que les systèmes d'oppression ne sont jamais isolés : ils se croisent et influencent la façon dont notre société traite les gens et la terre.

Soutenu par Le Havre jeunesse, le Sustainability Book Club a distribué 40 livres aux élèves intéressé.es, ainsi qu'à quelques membres du personnel et du corps enseignant. Deux séances de discussion ont été organisées et l'auteur Ingrid R.D. Waldron a même assisté virtuellement à la deuxième réunion pour répondre aux questions des participant.es. À l'issue des sessions, les participant.es ont également exprimé leur intérêt pour une projection du documentaire basé sur le livre, ce qui montre leur volonté constante de s'engager sur le sujet. Il existe également un intérêt pour la poursuite du club de lecture avec de nouveaux sous-thèmes afin de continuer à élargir la compréhension de la durabilité.

 

Pour une école comme Ontario Tech, où la plupart des élèves sont inscrit.es dans des programmes basés sur les sciences et la technologie, il est incroyablement significatif d'ouvrir la porte à l'apprentissage des impacts sociaux du changement climatique. Il est essentiel d'élargir la façon dont nous dispensons l'éducation à la durabilité et au changement climatique pour que le mouvement prenne de l'ampleur et se développe. Certaines voies, comme les programmes et les cours universitaires, sont évidemment importantes, mais si nous voulons continuer à attirer davantage de personnes dans le mouvement et étendre les concepts de justice climatique à d'autres disciplines, nous devons faire preuve de créativité et développer de nouvelles façons d'impliquer les gens, qui soient moins contraignantes et plus accessibles. Le Sustainability Book Club est un parfait exemple de la manière dont on peut inviter davantage de jeunes à participer à la conversation d'une manière accessible, engageante et étendue.